Le ministre du Travail et des Solidarités, Jean-Pierre Farandou, a réuni ce mardi matin les partenaires sociaux pour lancer la conférence promise par Sébastien Lecornu.
L'enveloppe de ces opérations financées par les fournisseurs d'énergie ou de carburant atteindra huit milliards d'euros, contre six en 2025. Le ministère de l'Economie assure être « très vigilant » sur l'impact de ces mesures sur les prix.
Les députés commencent ce mardi l'examen du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026. Les débats s'annoncent tendus.
A ce stade du débat fiscal, hausses et baisses d'impôts se compensent à peu près mais de coûteux renoncements s'annoncent sur les dépenses sociales, dont on peine à voir le financement. Le mur des 5 % de déficit se rapproche.
Selon l'Association pour l'emploi des cadres, 84 % des diplômés de la promotion 2024 jugent leur recherche d'emploi difficile, contre 61 % en 2022. La situation ne va pas s'arranger cette année.
Les députés ont limité, ce lundi, en première lecture le bénéfice du pacte Dutreil aux biens professionnels. Cette niche fiscale, destinée à faciliter la transmission des entreprises familiales, a vu son coût fortement réévalué.
La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a promis que le budget de la Sécurité sociale serait réévalué de « presque 1 milliard d'euros », alors que les établissements de santé redoutent un « retour à l'austérité ».
Le gouvernement ne va conserver du projet de réforme Bayrou de l'assurance-chômage que le volet indemnisation des ruptures conventionnelles. Quitte à le lier dans la négociation entre partenaires sociaux à celui des contrats courts.
Dans un rapport publié ce lundi, l'OCDE documente la forte augmentation du recours aux médecins étrangers par ses Etats membres. Un phénomène qui n'est pas sans répercussions sur leur pays d'origine.
Les prélèvements obligatoires ont atteint 45,3 % du PIB en France en 2024 selon Eurostat, légèrement moins qu'en 2023. La moyenne de l'Union européenne s'établit à 40,4 % du PIB.